les fleurs du mâle
Les fleurs du vase s’enfuient,
La fenêtre ne laisse pas passer le jour,
Le lit se vide,
Et la guitare se désaccorde.
Approches et parles moi dans l’oreille,
doucement, de ta langue cotonneuse.
Mes murmures volent aux murs,
mes pensées fouillent mon passé glorieux,
je me satine.
Noirs,
Rêves,
Roses,
Cils,
Blanches,
Mains.
Couleurs mélangées,
Palette déjantée.
Je te voyage des Andes au Delta du Nil,
Je te pagaie sur le fleuve Congo,
Je te chevauche aux steppes de l’Oural,
Je te métroise à la Porte d’Italie,
Je t’avionne à Heathrow.
La tête nous tourne et la Terre fait encore sa rotation quotidienne.