Télé-faune
C'est à croire qu'un korrigan se cache dans mon téléphone : aux moments les plus inopportuns, un silence s'installe dans les tuyaux et ce que je tente de dire disparait dans les ondes.
Ou alors comme ce matin tôt, j'ai un appel d'un faune qui me propose un rendez vous, histoire de renouveler une expérience déjà ancienne.
Mon téléphone serait il un instrument doué de facultés imprévues ? Il s'amuse à sonner quand je m'y attends le moins, reste muet lorsque j'aimerais l'entendre. A d'autres moments, je l'entends cliqueter quand je suis en ligne pour me dire qu'une autre personne cherche à me joindre. Comme si je pouvais répondre à deux appels en même temps. Drôle d'invention quand on y songe !
Et comme je suis imprudente, ce n'est pas un mais trois téléphones susceptibles de me relier au monde qui me jouent des tours pendables. Je ne compte plus les appels que je n'ai pas entendus, les messages auxquels j'ai oublié de répondre perdus qu'ils étaient dans la masse et les numéros que j'ai égarés faute d'avoir pris la peine de les noter immédiatement.
En tout cas, j'ai appris une chose importante : ce n'est pas au téléphone qu'on peut avoir les échanges les plus vrais. Il faut pouvoir toucher son interlocuteur autrement que par la voix pour qu'il soit vraiment là.
Ou alors comme ce matin tôt, j'ai un appel d'un faune qui me propose un rendez vous, histoire de renouveler une expérience déjà ancienne.
Mon téléphone serait il un instrument doué de facultés imprévues ? Il s'amuse à sonner quand je m'y attends le moins, reste muet lorsque j'aimerais l'entendre. A d'autres moments, je l'entends cliqueter quand je suis en ligne pour me dire qu'une autre personne cherche à me joindre. Comme si je pouvais répondre à deux appels en même temps. Drôle d'invention quand on y songe !
Et comme je suis imprudente, ce n'est pas un mais trois téléphones susceptibles de me relier au monde qui me jouent des tours pendables. Je ne compte plus les appels que je n'ai pas entendus, les messages auxquels j'ai oublié de répondre perdus qu'ils étaient dans la masse et les numéros que j'ai égarés faute d'avoir pris la peine de les noter immédiatement.
En tout cas, j'ai appris une chose importante : ce n'est pas au téléphone qu'on peut avoir les échanges les plus vrais. Il faut pouvoir toucher son interlocuteur autrement que par la voix pour qu'il soit vraiment là.