Qui a mis le cinq cents

Publié le par Hilaire de Rietz

Au carnaval des animés, elle m'a fait tomber le masque, pourtant souvent elle voudrait me le faire porter, à moi, vieux loup de mer, qui en cette soirée printanière, tente d'apprivoiser un Océan qui n'a rien de Pacifique, le vent du large s'engouffre sur les rivages trop plats pour offrir le moindre obstacle.

Le sable siffle et vient frapper les corps téméraires, le soleil attire comme un aimant et les silhouettes tentent de se rejoindre, mais rien n'y fait la tempête est trop forte, l'objectif happe les embruns et les fige pour la postérité, la houle donne au petit port l'allure d'un grand huit de foire où les petits bateaux pointent tour à tour leurs coques si vulnérable.

Le bruit assourdissant évoque celui d'une grande cascade, la mer semble couler à flot, comme si elle se vidait littéralement sur la terre, il ne faudrait pas que les vagues soient beaucoup plus hautes pour venir tout ensevelir, pour un grand retour aux sources de l'humanité.
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