Feuille morte d'un soir d'automne trop doux.

Publié le par Hugo

Je sens autour de moi gronder tant d’orages,

 

Et je vois dans ce ciel  noircir les  nuages,

 

Les mots m’arrivent en cortèges blessants ,

 

Sous la lumière poisseuse de mes vils écrans,

 

Et quand de rares fois vient jusqu’à mes oreilles,

 

La douce voix d’un ange au zèle sans pareil,

 

Les quelques mots tendres  doucement susurrés,

 

Vont se perdre  sans vergogne dans mon cerveau taré,

 

C’est le long  temps qui passe,

 

Voilà les heures venues où se paye la casse,

 

De trop d’erreurs anciennes.

 

Viens ma vie que je te retienne,

 

Montre moi les sourires,

 

Montre moi les empires,

 

Où je pourrai poser mes mains,

 

Et me reposer bien.

Publié dans foule sentimentale

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