Feuille morte d'un soir d'automne trop doux.
Je sens autour de moi gronder tant d’orages,
Et je vois dans ce ciel noircir les nuages,
Les mots m’arrivent en cortèges blessants ,
Sous la lumière poisseuse de mes vils écrans,
Et quand de rares fois vient jusqu’à mes oreilles,
La douce voix d’un ange au zèle sans pareil,
Les quelques mots tendres doucement susurrés,
Vont se perdre sans vergogne dans mon cerveau taré,
C’est le long temps qui passe,
Voilà les heures venues où se paye la casse,
De trop d’erreurs anciennes.
Viens ma vie que je te retienne,
Montre moi les sourires,
Montre moi les empires,
Où je pourrai poser mes mains,
Et me reposer bien.