histoire à deux sous

Publié le par Pignouf

J'aurais bien mis deux sous sur un petit blog, mais ce soir je me sens fauché, arasé, laminé. On dit que celui qui sème récolte mais c'est une expression qui s'applique aussi bien à l'orge qu'à l'ivraie.
Savoir choisir ce que l'on sème, qui l'on sème, là sont les questions ! J'écris pour meubler un peu comme si je rentrais dans une grande maison vide, Internet ce n'est   pas une maison, c'est la maison, c'est la maison dans la maison le home PC. Homme sweet homme, tu chériras l'amer, antagonisme récurrent, mais où sont les neiges d'antan ? De moins en moins sur le Kilimandjaro, de plus en plus sur nos écrans au fur à mesure que nous succombons au manque de sommeil, à nos yeux qui s'atrophient, à nos jambes qui se rigidifient, nos muscles stérilisés par nos postures de travail, nos oreilles martelées par les lecteurs portables, les téléphones mobiles, les hauts parleurs des gares, le crissement des pneus sur le macadam.
Que vite revienne le soleil, pas de ces chaleurs moites et humides qui nous pourrissent la vie, mort aux citadins salariés qui osent encore voter à gauche, vive le peuple des campagnes surtout quand il habite dans de modestes chateaux, résidences principales ou secondaires au gré des élections qui nous trépassent, nature je t'adore, humain je t'exècre, plus de droits, que des devoirs, tête basse tu marcheras, encore plus bas, car tu n'es rien. Dieu s'occupera t'il de tout...

Oui, j'ai bien fait de ne pas trop me lancer sur le blog ce soir car je crois que j'aurais écrit beaucoup d'inepties. Nous l'avons échappé belle....

Publié dans les joies du quotidien

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