Peur du vide

Publié le par @@@

Blanche page tu t’incrustes.
Qui se rassasie de ton verbe sans mots.
Toi tu rebondis comme un stylo désossé.
Chair plumitive tu te décomposes.
Le blog sonne vide et la note rauque traverse la toile sans lumière.
 
Les icônes tourmenteuses se sont enfuies,
le prisme des couleurs est monogame,
l’hiver nous rie aux joues,
le vent tourne autour du pot,
défaisant le printemps pourtant si proche.
Ce monde n’a plus d’allure,
Nous regardons Mars de tout près,
Mais la Terre est trop terre à terre.
 
Le banal le dispute à l’anal,
Et le virtuel au temporel,
les dieux sont de retour,
l’Olympe fascine,
et les bras se tendent, soumis,
le stade hulule quand les nouveaux gladiateurs s’affrontent autour de la sphère illusoire.
 
 

Publié dans foule sentimentale

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