Encore des mots, toujours des maux
Plus le temps de poser les mots, il faut les laisser filer,
Filer aux vents des tempêtes qui nous fracassent,
Filer sur les écrans télévisuels capturés par quelques uns qui veulent tout régir.
Les maux les remplacent, maux de gorge, maux de tête, maux dits, maux tus.
On ne nous dirait pas tout.
Et pourtant ça cause dans le poste, les ondes s’envolent, s’insinuent dans nos conduits auditifs, nos cerveaux croassent et s’exacerbent.
La roulette russe nous attend au coin du bois, et les cow-boys astiquent leurs colts.