Mets tes hauts, mais t'es bas

Publié le par Hugo

L’an dernier à la même époque, il faisait très beau, je m’en souviens car je me prélassais sur une de ces infinies plages qui bordent la côte vendéenne.

 Je me disais qu’un monde meilleur allait venir, que ce soleil était un astre annonciateur d’espoirs satisfaits.

Quelques semaines plus tard l’horizon se couvrit brusquement et de retour les requins d’eau douce et autres charognards des Hauts de Seine s’installèrent au sommet du perchoir et remplirent les coffres des plus nantis, promettant aux exploités de tous poils et plumes des lendemains meilleurs s’ils travaillaient toujours plus.

D’aucuns y ont cru (et peut-être y croient-ils encore ?) mais vite les fourmis ont déchanté quand la bise fut venue.

Et de mariage en voyages, le bal s’est poursuivi, les bulles de champagne pétillaient,

aux génuflexions papales succédèrent les altissimes révérences, les infirmières bulgares furent onctueusement brassées devant les médias complices, l’arche de Zoé ramena ses animales créatures, les jets sanitaires firent de vaines navettes entre la France et l’Amérique du Sud.

La météo était pourrie, les électeurs qui en avaient marre en appelaient à d’autres maires (mères ??), même Neuilly tremblait, le chef ne parlait plus. Il savait que le moindre de ses mots le ferait descendre encore, lui si petit qui était monté sur son pied d’estale, sentait vaciller son étoile.

Le peuple grondait, l’image d’un passé de près de quarante années, qu’il gaussait tant, revenait brusquement et les slogans s’aiguisaient, la jeunesse trépignait enfin… et si l’Eté revenait…. et si je pouvais te dire comme Julien Clerc « Il y aura encore des étés pour toi et moi »…  et si ça commençait vraiment comme un rêve d’enfant…..

 

Publié dans billet d'humeur

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