Le vide

Qui n’a pas peur du vide ? pas seulement le vide des profondeurs abyssales, ou le vide sidéral mais celui de la page blanche, ou plus précisément le vide de l’écran blanc (Nougaro chantait l’écran noir de mes nuits blanches).

 Le Blog est resté vide pendant un mois, pour différentes raisons, aucun des rédacteurs habituels n’a été en mesure de rajouter, sa petite contribution quasi-quotidienne et le temps a tourné implacable, les lecteurs se sont malgré tout manifestés, quelques fidèles et surtout des nouveaux conquérants à la recherche du temps perdu (non pas ce bon Marcel !).

Je remets en route la pompe à vide et d’un trait (de plume) j’efface le sentiment morbide qui s’était insinué.

La Terre a continué de tourner, le printemps s’est vêtu d’un manteau d’hiver et s’exhibe lamentablement. La campagne française s’était progressivement couverte d’arbres en fleurs et la campagne électorale bat son plein amenant son lot quotidien de surprises à trois sous (la dernière étant l’adoubement du fils par le père spirituel ; comme ci ces gens-là Monsieur ne venaient et n’allaient surtout pas dans la même direction ?.....)

Vivement le soir du 6 mai qu’on se couche sans se dire mais qui, qui ?